Ces scientifiques musulmans occultés par l’Occident

ARABSCIENT

Qui sont ces Scientifiques, dont les noms semblent latins: Albategnius, Algoriti, Alchindius, Avempace, Averroès, Avicenne, Geber, Rhasès, Aboulcassis, Alpharabius, Azophi, Dreses…???

Voici pour commencer un petit court-métrage montrant l’apport de la civilisation musulmane à l’humanité au moyen-âge lorsque l’Europe vivait dans les ténèbres, la barbarie et l’obscurantisme.

 

Réponse à la Question d’une personne: Pourquoi les musulmans sont en retard dans le domaine des Sciences ?

 

Voici certains de ces scientifiques musulmans desquelles l’Occident à latinisé leurs noms pour s’ approprier leurs découvertes.

Averroès ou Ibn Rochd de Cordoue  (1126-1198) est un philosophe, théologien rationaliste islamique, juriste, mathématicien et médecin musulman, andalou de langue arabe du 12e siècle. Il est né à Cordoue, en Andalousie, mort à Marrakech, au Maroc. Il est dit Ibn Rochd mais il est plus connu en Occident sous son nom latinisé d’Averroès. Son œuvre est reconnue en Europe occidentale, dont il est, d’après certains,« un des pères spirituels » pour ses commentaires d’Aristote. Certains vont jusqu’à le décrire comme l’un des pères fondateurs de la pensée laïque en Europe de l’Ouest.

Avempace ou Ibn Baja est un philosophe, médecin, astronome, géomètre, musicien et poète andalou, né à Saragosse vers 1085, et mort empoisonné à Fès vers 1138 après un passage par Oran En Occident, son nom latinisé est Avempace. Esprit universel, musicien, compositeur, poète, scientifique et vizir, il écrivit plusieurs livres, comme la Lettre d’adieul’Épître de la conjonction de l’Intellect agent avec l’homme et le Régime du solitaire. Il composa également des chansons et des poèmes populaires, et s’adonna à l’étude des mathématiques, de l’astronomie et de la botanique.

Avicenne, ou Ibn Sīnā, né en 980 à Afshéna, près de Boukhara,(actuellement en Ouzbékistan)  et mort en 1037 à Hamadan, est un philosophe, écrivain, médecin et scientifique médiéval persan. Il s’intéressa à de nombreuses sciences, notamment l’astronomie, l’alchimie, la chimie et la psychologie. Ses disciples l’appelaient Cheikh el-Raïs, prince des savants, le plus grand des médecins, le Maître par excellence.

Geber, ou Jâbir ibn Hayyân al-Báriqi al-Azdi (né vers 721 à Tus en Iran – mort en 815 à Koufa en Irak), etait un alchimiste musulman d’origine perse. En France, il est surtout connu sous la forme latinisée de son nom : Geber. Il est considéré comme le père de la chimie pour avoir été le premier à pratiquer l’alchimie de manière scientifique. Jeune homme, Jâbir fut envoyé à Bagdad pour étudier le Coran et les mathématiques. Ses travaux constituèrent des avancées significatives à la fois sur les plans théoriques et expérimentaux. On lui attribue la paternité d’un grand nombre d’équipements de laboratoire de chimie et de procédés maintenant courants ainsi que la découverte de substances chimiques, tels que l’acide chlorhydrique et l’acide nitrique, la distillation et la cristallisation, qui devinrent les fondements de la chimie et du génie chimique modernes.

Albategnius ou Al-Battani (env. 855-923) était un astronome et un mathématicien du sud-est de l’Anatolie  né à Harran en Turquie. On le désigne parfois comme le « Ptolémée des Arabes ».

Al-Battani a travaillé en Syrie, à Ar-Raqqa et à Damas où il est mort. Son œuvre majeure, le Kitāb az-Zīj al-Sabi (le « Livre des tables sabéennes ») a considérablement influencé l’astronomie européenne. Un cratère lunaire porte le nom Albategnius en son honneur.          

En Astronomie: Il a corrigé certains calculs de Ptolémée et il a produit de nouvelles tables pour le Soleil et pour la Lune, qui ont longtemps fait autorité. Il a aussi traité la division de la sphère céleste. Il a découvert le mouvement de l’apogée du Soleil, calculé les valeurs de la précession des équinoxes (54,5″ par an) et l’inclinaison de l’axe terrestre (23° 35′).

En Mathématiques: Il a introduit l’usage du sinus dans les calculs, et en partie celui de la tangente, formant ainsi les bases de la trigonométrie moderne.

Il a utilisé les idées d’al-Marwazi sur les tangentes (ou « ombres ») pour développer des méthodes de calcul des tangentes et des cotangentes, et il en a dressé des tables.

Alchindius , ou Abū Yūsuf Yaʿqūb ibn Isḥāq al-Kindī (801 à Koufa-873 à Bagdad) est considéré comme l’un des plus grands philosophes musulman. Après avoir fait des études à Bassora et à Bagdad, il bénéficie du mécénat des trois califes mu’tazilite abbassides (dont Al-Ma’mūn). Al-Kindi est un savant complet, dans des domaines très variés : philosophie, mathématiques, médecine, musique, physique, astronomie.

Algoriti, ou Al-Khwarizmi, né dans les années 780, originaire de Khiva dans la région du Khwarezm qui lui a donné son nom, dans l’actuel Ouzbékistan, mort vers 850 à Bagdad, est un mathématicien, géographe, astrologue et astronome perse, membre des Maisons de la sagesse dont les écrits, rédigés en langue arabe, ont permis l’introduction de l’algèbre en Europe. Sa vie s’est déroulée en totalité à l’époque de la dynastie abbasside.

Son nom est à l’origine du mot « algorithme » (son nom a été latinisé en « Algoritmi ») et le titre de l’un de ses ouvrages à l’origine du mot « algèbre ». Son apport en mathématiques fut tel qu’il est également surnommé « le père de l’algèbre ». En effet, il fut le premier à répertorier de façon systématique des méthodes de résolution d’équations en classant celles-ci.

Rhasès, ou Abu Bakr Mohammad Ibn Zakariya al-Razi, (865-925) est un savant pluridisciplinaire persan qui a énormément contribué aux domaines de la médecine, de l’alchimie et de la philosophie. Alchimiste devenu médecin, il aurait isolé l’acide sulfurique et l’éthanol dont il initia l’utilisation médicale. S’agissant de la pratique médicale, il a vigoureusement défendu la démarche scientifique dans le diagnostic et la thérapeutique et a largement influencé la conception de l’organisation hospitalière en lien avec la formation des futurs médecins.

Alpharabius ou Fârâbî de son nom complet Abû Nasr Muhammad ibn Muhammad ibn Tarkhân ibn Uzalagh al-Fârâbî  est un philosophe persan médiéval. Né en 872 à Wâsij (actuel Kazakhstan), ou à Faryab (actuel Afghanistan), il meurt à Damas, en Syrie en 950. Il approfondit toutes les sciences et tous les arts de son temps, et est appelé le Second instituteur de l’intelligence.

Aboulcassis, ou  Abu Al-Qasim né v. 940 – mort à Cordoue en 1013) est l’un des plus grands chirurgiens du monde musulman, considéré comme le père fondateur de la chirurgie moderne. Abu Al-Qasim était un médecin à la cour du calife Al-Hakam II. Il dévoua sa vie entière à l’avancement de la médecine, en particulier la chirurgie. Sa grande œuvre, le Al-Tasrif (La pratique) est une encyclopédie médicale de trente volumes qui fait le bilan des connaissances médicales de son époque et les confronte à son expérience personnelle.

L’influence Abu Al-Qasim s’étend en Occident sur plus de cinq siècles : Al-Tasrif est traduite en latin au 12e siècle et devient la référence médicale. Au 14e siècle, le chirurgien français Guy de Chauliac fit référence à l’Al-Tasrif plus de deux cent fois. Pietro Argallata dépeint Al-Qasim comme étant « sans l’ombre d’un doute le roi des chirurgiens ». Lors de la Renaissance, son œuvre est toujours citée, notamment par le chirurgien français Jacques Daléchamps.

Azophi, ou Abd Al-Rahman Al Soufi (903 à  986) est un astronome persan. Il est à l’origine de plusieurs améliorations du catalogue stellaire de Ptolémée. Il découvrit le Grand Nuage de Magellan, visible au Yémen mais pas à Ispahan : le premier Européen à pouvoir le contempler fut Magellan au cours de son voyage au 16e siècle. Il semble être le premier à avoir observé la Galaxie d’Andromède M31.

Il calcula plus précisément la durée de l’année tropique. Il observa et décrivit les étoiles, leur position, leur magnitude apparente, leur couleur, parcourant le ciel constellation par constellation. Pour chacune d’entre elles, il dessina deux croquis : la constellation vue de l’extérieur du globe céleste, puis la même vue de l’intérieur du globe céleste, comme elle peut être observée de la surface de la Terre. Al Sufi trouva de nombreuses utilisations innovantes de l’astrolabe. Le cratère Azophi sur la Lune porte son nom.

Dreses, ou Al Idrissi  Abu Abdallah Muhammad Ibn Muhammad Ibn Abdallah Ibn Idriss al-Qurtubi al-Hassani, est un géographe et botaniste, né à Sebta, l’actuel Ceuta, vers 1100. Il a grandi à Cordoue sous l’empire Almoravide , et serait mort vers 1165 en Sicile.

Al-Idrisi a soutenu la théorie de la sphéricité de la Terre et bien que ses cartes aient la forme d’un disque, il a expliqué que le disque symbolisait uniquement la manière du monde : « La terre est ronde comme une sphère, et l’eau s’y tient et y reste par le biais de l’équilibre naturel qui ne subit pas de changement ». Comme il l’a suggéré par ses observations, al-Idrisi pense que le monde est rond, n’étant pas le seul à insister sur ce fait : contrairement à l’idée fausse selon laquelle tout le monde croyait jusqu’à Christophe Colomb, que la Terre était plate.

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